Seraidi
On quitte le tumulte et
l'agitation annabie pour Seraidi. On découvre un joli village de
montagne qui culmine à plus de 1000m d'altitude. La route qui y mène
est bordée de chênes-lièges, de figuiers de Barbarie. On fait plusieurs
haltes pour prendre des photos, admirer la vue imprenable sur la baie
de Annaba ou tout simplement prendre le temps de goûter les fameux
"bourek" que nous avions acheté dans la vieille ville de Annaba. On ne
peut s'empêcher de penser aux routes en lacets de Kabylie. Cette région
est vraiment attachante. Tous ceux qu'on a rencontrés à Annaba nous ont
parlé avec émerveillement de ce coin de paradis. Après sa découverte,
on les comprend aisément.
Une petite laine n'est pas de trop, même
en plein mois d'août, surtout si l'on veut flâner dans les ruelles de
Seraidi, admirer la charmante architecture de ses maisonnées ou
simplement siroter une menthe à l'eau sur la place du village. En son
centre, une petite placette très propre et ombragée. Tout autour des
cafés et de petits restaurants. La sérénité des lieux et l'accueil de
ses habitants invite à la promenade. Pour continuer de s'émerveiller de
ce petit coin de paradis, ne pas manquer de faire une halte à l'hôtel
"El Mountazeh". L'architecture à la Corbusier rivalise avec la beauté
du site. D'inspiration méditerranéenne, construit vers la fin des
années 70, l'hôtel du "Rocher" comme aiment à l'appeler les
autochtones, domine le massif verdoyant de l'Edough. Bien entretenue et
offrant toutes les commodités d'un cinq étoiles, El Mountazeh est la
destination privilégiée des sportifs de haut niveau qui y trouvent
calme et air pur, nécessaires à leur préparation pour les grands
évènements. Suspendus à la féerie des lieux, vierges et sauvages, nous
sommes restés des heures à la terrasse de l'hôtel à admirer l'horizon.
Au loin, apparaît l'une des plus baies qu'il nous ait été donnée de
voir : Djenane El Bey !